CRITÈRES PRÉDICTIFS D'UNE INTUBATION DIFFICILE
Chez l'adulte :
Une limitation de la protrusion mandibulaire (impossibilité pour le patient de se mordre la lèvre supérieure).
Une mobilité du rachis cervical inférieure à 90°.
Un traumatisme cervico-facial.
Une brûlure faciale.
Un état prééclamptique.
Un score de Mallampati[1] supérieur à II.
Une distance thyromentonnière inférieure à 60 mm. Cela représente l'espace de dégagement de la langue avec le laryngoscope.
Une ouverture de bouche inférieure à 35 mm.
Un diamètre de cou supérieur à 46 cm.
Un indice de masse corporelle supérieur à 35 kg/m2.
Un syndrome d'apnée du sommeil.
Des conditions "environnementales" complexes d'intubation (accident de la voie publique, incarcération, ...).
Chez l'enfant :
Une dysmorphie faciale.
Une distance thyromentonnière inférieure à 15 mm chez le nouveau né, 25 mm chez le nourrisson et 35 mm chez l'enfant de moins de 10 ans.
Une ouverture de bouche inférieure à 3 travers de doigt de l'enfant.
Un ronflement nocturne, avec ou sans syndrome d'apnées obstructives du sommeil.